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jeudi 24 avril 2014

Peinture ancienne : le facteur temps.

La technique ancienne est un travail de longue haleine !

Une bonne séance aujourd'hui. Le travail avance bien. La partie métal de la coupe de fruits est presque finie, encore un petit glacis et ça devrait être bon.

Un début de travail sur la faïence qui montre des choses à repréciser car dans la réalité ils sont de guingois... ce qui n'est pas d'un très bon effet ici. A revoir.

Il va donc falloir s'attaquer aux carreaux dans leur ensemble et à la verrerie.

Je crois avoir compris pourquoi, dans ce type de peinture, le calme et le facteur temps sont très importants. Pouvoir se poser et être vraiment à ce que l'on fait permet à l'oeil et au cerveau de bien s'imprégner du sujet et d'en percevoir les subtilités. Et pour cela j'ai l'impression qu'ils ont besoin de temps. Ainsi lorsque l'on peint à la va vite, un sujet entier, on en perçoit les grandes lignes seulement quoi qu'on fasse. Et c'est justement pour cela que c'est un exercice difficile je trouve : percevoir à la fois la structure du sujet et le maximum de détails intéressants/importants et ne pas passer à côté. D'un autre côté au moins un certain tri se fait de lui même puisque d'autres ne nous sont accessibles qu'en y passant plus de temps. Je pense que c'est en partie pour cette raison que le rendu est plus subjectif peut-être et plus sensible car plus imprécis alla prima qu'à la peinture ancienne.

Le calme et la lenteur quant à eux permettent des gestes plus précis et plus fins. Ainsi si on est pressé ou stressé cela ne fonctionnera pas, les erreurs et imprécisions vont se multiplier. Cela s'explique très bien et il y a deux raisons à cela. Les sportifs connaissent bien ces phénomènes : la vitesse fait perdre en précision mais le stress également.

Il faut donc un bon niveau de confort interne et environnemental pour bien peindre car cela a une influence sur la qualité du travail.


mardi 15 avril 2014

Travail à l'huile en technique ancienne : ça avance !

Je viens enfin de terminer un tableau que j'avais en cours depuis presque deux ans en technique ancienne flamande ! Cela fait du bien de mettre le pinceau final.


Et ma coupe de fruits a bien avancé aussi ! Mais il y a encore du travail.


jeudi 10 avril 2014

Sur le chevalet : Dolce Vita suite

On avance on avance. Les choses se précisent tout doucement... Les couleurs se rapprochent pas trop mal de l'original ici, sauf peut-être un tantinet trop de contraste.

N'hésitez pas à me donner votre avis.


samedi 5 avril 2014

Sur le chevalet : coupe de fruit suite

Début du travail à l'huile proprement dite.  Ça ne commence pas trop trop mal mais il va falloir penser à réchauffer un peu tout ça.


vendredi 4 avril 2014

Made in Japan : bilan de l'utilisation du bic pour le croquis

J'espère que vous avez apprécié comme moi ce petit défi que je me suis lancée. Et je suis très contente de voir que j'ai même pu faire et envoyer plus d'un croquis par jour.

Petit bilan de l'opération pour moi : 

J'ai beaucoup appris grâce à ce petit travail. J'espère vous avoir surpris avec le choix et surtout le rendu du bic. Médium intéressant à explorer mais très casse g... puisqu'on ne peut pas gommer les erreurs. J'ai tenté et joué de la couleur, c'était intéressant.

Il faut avoir l'oeil et la main juste tout de suite autant dire qu'on se prend de bonnes baffes sur nos insuffisances régulièrement... mais ça n'est pas grave l'humilité faisait partie du voyage et était tout autour de moi.

Le format A6 est super pratique car il rentre facilement dans un sac. Bref on dégaine et range son carnet, son matériel très vite. Par contre je pensais plus facile d'utiliser des doubles pages, que nenni. Et le format reste quand même petit ce qui rend la gestuelle plus étriquée, bref c'est inconfortable.




Pour en finir sur le matériel, j'ai utilisé un bic à plusieurs couleurs. C'est très pratique si on veut jouer de la couleur car on a un seul crayon sur soi au lieu de plusieurs. C'est donc très vite sorti et rangé. Enfin on n'a pas besoin d'espace pour poser le matériel puisqu'il est vraiment réduit au minimum.

J'ai appris deux leçons très intéressantes dans cette aventure :

1 - prendre les bonnes informations pour pouvoir finir son dessin plus tard (une bonne partie a été terminée dans le bus ou le métro) sans le modèle sous les yeux. Chose que je ne savais pas faire avant.

2- certaines conditions lumineuses sont vraiment piégeuses notamment les lumières artificielles. Il vaut mieux alors finir son dessin de tête pour les ombrages.

J'ajoute aussi que l'avantage du bic c'est de rarement tomber en panne d'encre. Mais il vaut mieux soit partir avec un neuf, soit vérifier qu'il en reste assez pour éviter les mauvaises surprises. Une dernière chose : je me suis rendue compte que les couleurs ne sont pas toujours égales d'un paquet à l'autre. Par exemple j'avais un très beau bleu et il était beaucoup plus éteint dans le paquet suivant. Idem pour un rouge. Bref dorénavant je les achèterai à l'unité mais en plus je les essaierai avant !

Voilà, j'espère vous avoir donné envie d'en faire autant ;-)